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23 mai 2012

Égypte-présidentielle : la désillusion des révolutionnaires

Les Égyptiens se sont massivement rendus aux urnes lors du premier jour du premier tour de la présidentielle. Un scrutin historique couronné par un taux de participation de 62 %. Mais le nombre d'indécis est au moins aussi important. Un Égyptien sur trois déclare en effet ne pas savoir pour qui voter...

Ce scrutin doit pourtant marquer la fin d'une période de transition chaotique et de répression féroce sous la férule des militaires. Un peu plus d'un an après LEUR révolution, les jeunes qui ont porté le mouvement n'ont pas su trouver leur place dans le jeu politique. Cette présidentielle qui devait tout changer tourne à la compétition entre islamistes et tenants de l'ancien régime. Très loin donc de la liberté et de la démocratie pour lesquelles ils se sont battus. Barbara Lohr, Marion Touboul, Joseph Gordillo et Mathieu Boetsch, envoyés spéciaux d'ARTE Journal, sont partis à la rencontre des héros du printemps arabe.

 

                                                                        BONUS WEB

En Égypte, le chanteur Rami Essam est une célébrité, d'autant qu'il était parmi les premiers à rejoindre les manifestants sur la place Tahrir. Il y a un an, il avait adpaté ses textes à la révolution, et l'une de ses chansons avec pour refrain "Tous unis, nous avons demandé la même chose: dégage, dégage, dégage" était devenu comme un hymne pour la foule rassemblée pour réclamer le départ de Hosni Moubarak. Aujourd’hui, comme l'ensemble de la jeunesse révolutionnaire, Rami Essam déchante mais reste très engagé. Pour ARTE Journal, il a accepté de revenir sur la place Tahrir. Ecoutez...

 

Paroles de la chanson"Je suis le martyr" de Rami Essam

La nuit était tombée sur le Nil. Malgré la tristesse,
l’Egypte éprise de liberté se cousait un habit pour le grand jour.
Mais la veille de la fête,
quand on est sorti pour escalader le mur de l’oppression,
tout le monde courrait éperdu pour échapper aux tirs.
Quand j’ai vu la lumière sortir du canon des fusils
J’ai pris la lumière dans mes bras
Et je suis tombé, seul.
Je suis celui qui a perdu sa vie par amour pour l’Egypte
Et vous avez festoyé.
Mon habit des grands jours est devenu un linceul,
Je suis le martyr.

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